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De tout, de rien, de moi...
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24 octobre 2009

Fanfiction : Chapitre sept : L'Héritier

Neuf mois, neuf longs mois interminables et pourtant si attendus ; Élisabeth était toujours dans sa chambre. En fait, elle y avait vécu, ainsi que dans la petite salle de bain pendant deux mois, sans jamais pouvoir en sortir. Mais bientôt, l'enfant qu'elle portait arriverait et Tom serait alors forcé de la libérer de sa prison. Et depuis quelques temps, il était extrêmement nerveux, il lui arrivait même de lui demander des nouvelles de l'enfant toutes les heures. Et puis, il appelait le bébé de plus en plus souvent « l'Héritier ». Ce soir-là, Élisabeth eu la visite de Tom qui, à son habitude, était plus froid que la mort elle-même.

« Comment va l'Héritier ?

-Le bébé va bien, ce n'est pas la peine de t'en inquiéter toutes les cinq minutes !

-L'as-tu senti bouger ?

-Mais oui, laisse moi tranquille maintenant.

-Pas de contractions ?

-Non, pas encore, soupira la jeune mère qui prit soudainement un air grave :

Je … je voudrais savoir ce que tu comptes faire de moi, après l'accouchement. »

Tom la fixa attentivement avec ses yeux pervers qui entre dans son regard suppliant sans gêne et dont la pupille s'aplatissait et devenait jaunâtre à la place de ses iris autrefois d'un vert pur.

Élisabeth, qui palissait de jour en jour, semblait encore plus blanche à ce moment. En fait, au regard de Tom, elle devenait totalement transparente.

A l'évidence, le sorcier ne s'attendait pas cette question mais n'exprimait aucune émotion pour autant ; il l'effrayait à la regarder de la sorte, de son regard vide et mort ; puis finalement, il se retourna pour s'éclipser.


Quelques jours plus tard, le huit mai, Élisabeth sentit que son bébé était plus curieux encore et qu'il désirait entrer dans un nouveau monde pour enfin sortir du ventre maternel qui l'avait jusque là protégé. La mère était allongée et sentait que ces contractions se multipliaient ; le bébé était vraiment de plus en plus curieux...


Tom arriva de nul part dans la chambre, à son premier cri de douleur, accompagné d'une jeune femme, belle, d'une vingtaine d'années. Élisabeth était d'ailleurs sûre de l'avoir déjà vue. Son visage, ses cheveux blonds, ses yeux... Sûrement dans l'arbre fendu...

Après avoir longuement parlé à la jeune blonde, il se revolatilisa. La femme, nommée Narcissa Malfoy, se présenta à la future mère et lui expliqua qu'elle était là pour l'aider comme sage-femme.

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Et c'est ainsi que naquit l'enfant une heure après. Tom se précipita dans la chambre pour prendre dans un geste brusque sa future fierté, sa future gloire : son Héritier, empaqueté dans un linge gris à reflets verts.

« Je veux l'appeler Malvius Voldemort ! Hurla-t-il d'une joie diabolique en le tenant à bout de bras, ce qui fit pleurer de plus belle le nourrisson.

-Maître …, hésita Narcissa qui avait de la peine à parler, c'est … c'est une fille …

-Quoi ?! »

il souleva le linge puis jeta la petite chose avec un immense dégoût dans les bras de Narcissa et hurla d'horreur, de colère, de fureur et de douleur couvrant les pleurs de la petite créature. La sorcière blonde donna le bébé à la mère pour tenter de raisonner ou bien de calmer son maître mais rien n'y faisait.

L'homme s'accablait de toute sa hauteur en crachant des mots incompréhensibles dans le vacarme. Quand à Élisabeth, fatiguée, terrorisée, mais tout de même heureuse, donna un baiser sur le front du petit bébé et lui mit le petit collier qu'elle lui avait destiné.

« Non! C'est impossible! «  se lamentait toujours la bête féroce. Tom se retourna alors face à Élisabeth et balança comme si tout était redevenu normal :

« Emporte avec toi mon méprisable et redoutable... amour envers toi et tous les désirs que je n'aurais jamais dû avoir avec toi : sale Sang de Bourbe, espèce de sale misérable traîtresse ! »

Il pointa sa baguette vers les yeux clair de la jeune femme et prononça distinctement les mots impardonnables : Avada Kedavra !


La lueur des yeux d'Élisabeth qui n'était plus s'éteignit pour finalement se rallumer peu à peu dans une minuscule perle suspendue au cou de la petite orpheline.

« Maître, qu'allez-vous faire de votre fille ? Demanda Narcissa en enlevant le bébé du corps éteint et froid.

-Qu'elle retourne aux Enfers avec sa mère !

-Non!, maître, s'il vous plaît, vous pourrez vous servir d'elle pour plus tard... Moi-même, je viens d'avoir un enfant avec votre fidèle serviteur Lucius ; puis-je la garder ? »

Le sorcier, pour toute réponse, transplana à la fin de sa phrase.

Narcissa prit le bébé qui pleurait toujours et le calma. Elle décida de nommer la petite fille Lucy Malvia Jedusor :  elle porterait ainsi l'immonde nom de son grand-père, pour avoir déçu le maître, celui du grand Seigneur des Enfers d'où elle viendrait : Lucifer et celui que son maître lui avait choisi initialement.Narcissa_Lucy

Pendant ce temps, dans un quartier résidentiel de Londres, le puissant Voldemort, comme il aimait se faire nommer, marchait, tout en délirant. Il répétait sans cesse les mêmes phrases d'injures.

« Que le malheur s'abatte sur toutes les familles possédant un fils. Je dois combattre cette injustice ! Et je ne peux me permettre de me rabaisser en essayant d'avoir un enfant de cette même façon, ce serait trop stupide de ma part. »

Il errait toujours dans les quartiers quand la folie s'unifia à son désir de vengeance et sa pensée colérique. S'il devait combattre cette injustice pour se venger, il le ferait en premier sur les aurors qui venaient d'entendre parler de lui et qui le traquaient, lui , le puissant Voldemort.

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Oui... il se vengera et en même temps de montrer sa puissance, il pourra enfin réaliser ses plus grands projets aussi bien dans le monde des sorciers que dans le monde des moldus de Sangs de Bourbe.

Oui... deux groupes se sépareront et une guerre effroyable débutera pour une seule et même raison  : le pouvoir, la force et l'immortalité !

Oui... il commencera par tuer les familles d'aurors qui veulent déjà l'empêcher de réussir puis les Sangs de Bourbe.

Car pour lui, rien est pire qu'un Sang de Bourbe : ce n'est pas un esclave comme un cracmol, ni une bête que l'on tolère comme un demi-sang pur ; non, c'est un microbe, une vermine qu'il faut éliminer, écrabouiller, exterminer!



Arrivé dans la rue Godric's Hollow, le quartier où habitaient quelques aurors, les « ombres de Godric Griffondor », Voldemort, toujours sa baguette en main, fit surgir un grand tremblement de terre comme pour montrer le résultat de son immense colère et son fascinant pouvoir. Plusieurs personnes sortirent de chez eux et virent des lumières jaillirent de partout pour s'éteindre nul part, incendiant tout sur leur passage. Et peu à peu, les partisans de Voldemort surgirent pour accompagner leur maître qui s'amusait à jeter de monstrueux sorts sur les gens qui se trouvaient sur son chemin.

VoldemortHollow

« Ils sont trop nombreux! Attention Londubat, à ta gauche ! Cria un homme à lunette en évitant le sort d'un mangemort.

-Endoloris!

-Ahhhh!

-Endoloris!

-Arrgh!

-Lily, retourne à la maison, protège Harry, je m'occupe d'eux... hurla l'homme aux cheveux noirs et aux lunettes désormais brisées.

-Mais je veux me battre! Répondit sa compagne. Je veux aider les Londubat... où sont-ils ?

-Lily!! Fais ce que je te dis, vite!

-Endolor...

-Stupéf...

-Avada Kedavra !

-Noooon!!! » cria la jeune femme qui venait de voir son mari se faire assassiner sous ses yeux verts horrifiés.


Voldemort suivait à présent la veuve, « Lily », qui s'enfuyait chez elle. Il voulait tuer le garçon « Harry » pour être né de misérables sorciers alors que lui, le plus puissant du monde n'avait pas eu la satisfaction d'avoir un héritier. Mais la mère s'interposa et commença à le supplier ; il la tua. Ensuite il enjamba le corps inerte et s'approcha du nourrisson. Le puissant Lord Voldemort pointa sa baguette au niveau des yeux bleus du bébé et prononça l'ultime sort parfait pour une mort assurée : Avada Kedavra !

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