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De tout, de rien, de moi...
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14 janvier 2010

Chapitre huit : Secrets d'Histoire

A Poudlard, le temps défilait d'heures de cours en heures de cours, de jours en jours et les élèves reprenaient le rythme imposé de l'école. Harry et ses amis avaient reçu leur emploi du temps tandis que les professeurs avaient repris leur fonctions. Évidemment, le professeur Rogue se donnait à cœur joie  d'afficher sa fierté à enseigner deux matières différentes en traumatisant les élèves, qu'ils soient nouveaux ou pas ; la sous-directrice McGonagall avait déjà donné plusieurs punissions et le professeur Binns avait déjà réussi à endormir plusieurs de ses classes. A Poudlard, le temps défilait très vite et Harry ne s'en apercevait pas.

« Joyeux Halloween! » criaient les tableaux dans tout le château. La grande salle décorée pour l'occasion d'orange fluorescent et de violet pailleté transportait généralement les élèves dans une grande euphorie. Harry, dégustant de délicieuses sucreries et d'autres gourmands desserts, regardait les deux tourtereaux face à lui qui s'amusaient à se voler les friandises. Il n'osait pas se l'avouer mais il se sentait seul. Le bruissement des manches chatouillant la table pour attraper les mets, les verres, les couverts, ou les mâchoires broyant les victuailles, s'entrechoquant, les chaos des voix et des rires abrutissaient Harry. Et il n'entendit plus rien. Il avait froid. Il était même dégoûté et en colère. Pourquoi? Lui-même ne le savait pas. Et tout se ranima, tout sauf la chaleur de la pièce et l'énergie qui y planait. Il sortit alors de table et souhaita une bonne soirée aux élèves restants.

Le jeune sorcier empreinta le grand escalier pour regagner sa salle commune dans le but de se glisser dans son lit. Tout en gravissant les marches unes à unes, il réfléchissait ; Harry se rendait compte qu'il s'éloignait de plus en plus de ses amis depuis qu'ils sortaient ensembles. Il se forçait de croire qu'il en était pour quelque chose : il ne leur avait pas parlé de la lettre anonyme, par exemple.

« Vous ne profitez donc pas de notre belle soirée d'halloween, jeune homme ? S'étonna la grosse dame qui était en train de broder dans son cadre.

-Pendâme.

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-Oh, qu'est-ce que vous pouvez être désagréable, c'est inadmissible! Vous feriez donc bien jeune homme d'apprendre...

-Pendâme!

-Voilà, voilà! Quelle impolitesse... »

Harry s'engouffra dans le dos de la grosse dame qui grommelait toujours. Lorsqu'il s'assit sur son lit, il eu l'idée de lire à nouveau la lettre intrigante. Il souleva sa valise et en sorti l'enveloppe.

Les questions se posèrent d'avantage dans la tête du Survivant : quel courage, l'expéditeur avait-il pour lui écrire? Pourquoi? Pourquoi la personne n'a-t-elle pas pris le temps de rédiger correctement sa missive? Quand va-t-elle venir le voir? Et que voulait lui dire cet individu  d'«essentiel »? Pourquoi? Comment? Quand? Où? Et surtout, qui?


Le lendemain, après le repas, Harry avait demandé à Ron et à Hermione de venir le retrouver près de la statue du chevalier du Lock Ness au sixième étage.

« Qu'est-ce qu'il y a? Il y a un problème? Demanda la jeune sorcière qui s'inquiétait du visage fermé de son meilleur ami.

-J'aimerai vous montrer une lettre que j'ai reçu le soir de mon anniversaire, et après, vous pourrez me dire s'il y a vraiment un problème... »

Harry leur tendit alors le morceau de parchemin sale qui s'immobilisa aussitôt. Ron lu à voix basse tandis qu'Hermione se concentrait sur ce qu'elle entendait. A la fin de sa lecture, Ron demanda si c'était une blague mais personne ne répondit.

« C'est une blague, répéta celui-ci en affirmant son idée, ça ne peut-être que ça!

-Je ne pense pas le sorcier aux cheveux d'un noir de jais.

-Harry, as-tu reçu d'autres lettres comme celle-ci? Et puis, pourquoi ne pas nous en avoir parlé plus tôt?

-Je ne voulais pas vous inquiéter... mais non, je n'en ai pas reçu d'autres, répondit le fautif qui ne voulais pas s'expliquer d'avantage.

-Je peux voir cette lettre, s'il-te-plaît Ron? »

Le rouquin la lui donna et la sorcière s'exclama aussitôt qu'elle posa les yeux dessus.

« Regardez, fit-elle victorieuse, c'est une fille qui t'a écrit :« touchée » prend un « e ».

-Je ne l'avais même pas remarqué, avoua Harry.

-Et si cela se trouve, c'est une de tes admiratrices folle de toi qui t'a écris sa flamme, ironisa Ron. »

La discussion prit fin lorsque les trois sorciers entendirent des pas trainants progressant dans leur direction.

« Ah, vous êtes là! Je vous ai cherché partout. Harry, Seamus voulait te dire que McGonagall t'attend devant le bureau de Dumbledore ; elle a dit que c'était important, précisa Neville. Je vais dire à Seamus que tu y vas, à plus tard.

-Merci Neville, répondit le sorcier.

-Harry, veux-tu que l'on t'accompagne? Interrogea Hermione.

-Non, merci, je préfère y aller seul, je vous rejoins à la salle commune.»

La dernière fois que McGonagall l'avait accompagner au bureau du directeur, il était en deuxième année, Nick Quasi-sans-tête et Justin Finch-Fletchey avaient été stupéfixiés par le basilic de Serpentard.  Le professeur de métamorphose, vêtue d'une longue robe bordeaux patientait devant la belle et noble statue qui s'imposait toute à eux.

« Vous avez mis du temps, mais le principal est que vous soyez là, répliqua la sorcière au chignon impeccable. Avant que nous rentrions je voudrais vous dire que la place d'Angelina Johnson au poste de poursuiveur est libre suite à une mauvaise chute de balai volant cet été. Il sera donc de votre devoir de chercher un nouvel élève pour ce poste avant le premier match qui sera organisé le mois prochain. Bien,cela étant dit, Acid pops, s'exclama-t-elle face au phœnix doré. »

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L'être de pierre frémit, et se déplaça comme à son habitude de manière à former une parfaite spirale. Harry entra seul dans la pièce. Tous les objets brillaient grâce au soleil qui éblouissait l'éternelle salle aux milles instruments et aux milles globes, cubes de cristal, de verre ou même de bronze, d'argent et d'or. Dumbledore se tenait debout, majestueusement, derrière son bureau, souriant en laissant apparaître des pommettes accueillantes coupées par les irremplaçables lunettes en demi-lune. A ses côtés, et à la grande surprise du jeune sorcier, flottait dans les air son professeur fantomatique, Mr Binns.

« Bonjour Harry, s'esclaffa d'un rire cristallin le directeur, comment vas-tu?

-Bien professeur, merci. »

La présence du maître d'Histoire de la magie l'intriguait, sûrement parce qu'il le voyait pour la première fois autre-part que dans sa salle de classe  ou au banquet de début et de fin d'année.

« Je suppose que tu te demandes pourquoi je t'ai fais venir ici.

-En effet monsieur, répondit Harry en regardant le jeune phœnix  encore gris-cendré.

-Harry, tu as quatorze ans et je crois que tu es en age maintenant pour apprendre tes leçons que mes collègues t'instruisent, n'est-ce pas?

-...

-Je pense que tu n'as pas compris ce que je voulais te dire, se corrigea Dumbledore comme s'il avait lu dans les pensées d'Harry, assied-toi et écoute bien. »

Le fantôme s'approcha de la chaise sur laquelle était assis Harry et débuta ce qui semblait être un récit à son timbre de voix monotone comme il savait si bien le faire.

« Le professeur Dumbledore a décidé de vous donner des cours particuliers d'histoire. Grâce à mon aide et à ceux de mes autres collègues, vous apprendrez ce que peu de gens savent pour vous aider à vous sentir plus apte à combattre Celui-Dont-On-Ne-Prononce-Pas-Le-Nom. Bien entendu, vous ne viendrez ici qu'une fois par mois en raison de nos emplois du temps chargés. En vous donnant la chance d'apprendre tous ce que nous savons sur Vous-Savez-Qui, moi-même et notre cher directeur vous assurerons une meilleur pensée philomagisophique et une meilleur protection de vous-même quand vous combattrez le Mage Noir.

-M... merci, fit Harry bredouille, ne sachant que répondre.

-Je t'attends donc dans une semaine à mon bureau pour débuter notre première séance à cette même heure»,  exigea le professeur Dumbledore.

A ce moment, une horloge indiqua, grâce au son d'une petite clochette d'or, midi et demi.

En sortant du bureau, Harry se promit de ne rien dire à personne de cet entretient afin d'avoir un secret rien que pour lui.

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